Distribution & "Coup de Comité"

Publié le 14 septembre 2009 par Paul

11 septembre 2009

(vendredi)

Réveil à 7h, premier réflexe : allumer l'ordinateur (normal...). Tout en baillant, j'ouvre ma boite mail et là, ça me pète à ma figure... des dizaines et des dizaines de mails qui me sont arrivés durant la nuit. Le premier commence par « Ca sent le louche à Poly »... et le suivant n'est autre que « Ce jour est arrivé »... Lecture rapide, je visualise la scène... cette nuit, Poly a subit son premier Coup de Comité !

Moi quoi que c'est donc qu'un Coup de Comité ? C'est une autre tradition de Poly. Les comités se taquinent régulièrement en s'attaquant mutuellement leurs locaux, de manière un peu gamine et sans méchanceté en général. Le dernier en date, c'était plusieurs comités de l'interne (donc PolyScope) qui avaient repeint les murs du local de PolyParty en rose tout en volant leur emblème en bois massif (ce dernier étant probablement plus vieux que la majorité des lecteurs de ce blog... il daterait des années 70 quand même, c'est vous dire s'ils y tiennent).

Et bien la nuit dernière, PolyParty a pris sa revanche. C'était prévu, c'est arrivé. Un coup de toute beauté il faut bien le reconnaître. En une nuit, ils ont transformé 9 locaux de comités en mini-golf ! Mais attention, ils ont fait ça bien hein. Gazon découpé et posé, graviers, mini-étang (si si), bunker de sable (véridique), obstacles divers et variés (incluant un énorme moulin en bois fabriqué à la main dans les locaux du PolyScope).

Bien entendu, ils avaient aussi ramené les clubs de golf et les étudiants ont pu faire le parcours de 9 trous durant toute la journée... J'avoue que c'était assez grandiose. Pour ceux qui en douterait, si si, on ferme à clé les locaux et non PolyParty n'a pas les clés de tous les locaux. Alors quoi ? Ils passent par le plafond ? Là encore, véridique. Mais je parle du faux plafond composé des dalles qui sert à cacher les cables courant le long du vrai plafond en ciment. Donc on pousse une dalle, on grimpe, on se faufile entre les cables, on soulève une dalle un peu plus loin, et pouf, on tombe dans le local d'à côté. Une fois dedans, on peut ouvrir la porte de l'intérieur.

Voici des photos du local du PolyScope :

L'après midi, je retrouve Dany dans le local de PolyScope, il est en train de démonter le pauvre moulin à coup de pieds et de perceuse. Les petits malins de PolyParty avaient mis des vis de bien 10cm de longueur avant de recouvrir leur bout de colle histoire qu'on galère un minimum pour démonter leur « chef d'oeuvre ».

Phil nous rejoint et on décide de faire un petit peu de ménage avant de se lancer dans la tournée de distribution. Ce faisant, on ramène les caisses de bouteilles de bière vides à l'AEP. L'intéret ? La consigne ! C'est un système très simple : quand vous achetez votre bière, vous payez un supplément et quand vous rendez les bouteilles vides, on vous rembourse. Cela permet de forcer le recyclage. Ils font pareil en Belgique... A quand le tour de la France ? Quoi qu'il en soit, on descend avec 10 caisses vides et on remonte avec une pleine.

Après quoi on part pour la tournée de distribution. Chargement de 17 paquets. (à ce sujet, petite rectification, 1 paquet = 100 journaux). On met tout ça à l'arrière de la voiture de Dany et roulez jeunesse !

Nous allons de bâtiment en bâtiment, Phil et moi nous chargeant de recharger les bacs, Dany restant au volant.

Ah un moment donné, alors que nous étions arrêtés à un feu rouge et discutions de choses banales, mon regard errant sur les voitures alentours, mon oeil de lynx repère un élément qui à tout de suite attiré mon attention. A l'arrière d'une voiture se trouvant dans la file sur notre gauche, juste devant nous, il a un autocollant « ALBI » !! Albi ! Vous vous rendez compte ! Ma petite ville natale paumée dans le Sud de la France... Je cligne des yeux, pensant avoir rêvé, mais non, l'autocollant est bel et bien là ! Et tout d'un coup, la scène passe au ralenti, imaginez la comme dans les films avec les voix ondulées par la lenteur de l'espace temporel.

« Oooôôôooohhhh myyyyyy Goooôôôôooodd.... »... mes mains s'élancent vers mon appareil photo. Le feu piéton passe au rouge, les moteurs commence à ronronner. Mes mains agrippent l'appareil et commencent à le ramener vers moi. Le feu passe au vert. J'appuie sur le bouton « On » provoquant la lente sortie de l'objectif. Les moteurs rugissent tandis que les véhicules s'ébranlent petit à petit. « Nnnnoooooôôôôoooonnnn »... Les voitures sont déjà lancées lorsque, après une mise au point à la rache, je prends la photo. Entre le mouvement, le pare-brise sale et la mise au point bâclée, j'avoue, on voit rien... mais grâce à un logiciel de retouche de photo hautement évolué (Paint), j'ai fais en sorte que cela donne vaguement quelque chose de lisible...