It will be blue !

Publié le par Paul

Aujourd'hui, quelques apartés avant d'entrer dans le vif du sujet.

 

Parenthèse publicitaire. Pour en avoir parlé avec deux lecteurs (non, soyons honnête, avec deux lectrices), il va sans dire que si vous êtes intéressé par des produits typiques de l'Amérique du Nord que l'on ne trouve pas en France, n'hésitez pas à me le dire, je garantis rien, mais je ferais au mieux selon mes moyens (ouais, et non, j'achèterais pas d'ordinateurs là bas pour les geeks qui voudraient profiter des prix nettement plus bas et des claviers qwerty parfois réputés plus agréables à la programmation).

 

Courrier des lecteurs. Je tiens à remercier chaleureusement une fan qui m'a envoyé une carte postale depuis l'autre côté de l'Atlantique. Bien sur je vais préserver son anonymat, mais son prénom commence par L, fini par E, elle habite dans un bled paumé pas loin de Toulouse, fais des études d'art au Mirail et elle et moi sommes à peine de la même famille. Je pense en avoir assez dit pour qu'on ne puisse pas se tromper sur la personne, mais encore une fois, dans ce blog, pas de nom, donc n'hésitez pas à communiquer avec nos services. Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup rit de la photo de la carte -un A380, fierté nationale parait-il...- aussi futile fut-elle (pas mal à prononcer cet enchainement...).

 

Courrier des lecteurs 2 (le retour). Un autre fan m'a écrit (dingue hein !) et m'a demandé quelques précisions au sujet du Canada. Il va sans dire que je réponds sur le champ à ses questions ! Alors non, le dollar et l'euro ne sont pas des monnaies équivalentes. On aurait plutôt quelque chose comme 1€ = 1.5$ et 1$ = 0.66€ (deux tiers). Malgré ce taux en faveur de l'euro, la vie reste quand même plus chère à Montréal qu'à Toulouse (et en plus j'ai pas droit aux APL...). Certains produits (comme le pain frais et le fromage) sont excessivement hors de prix tandis que d'autres (comme les pots de 5kg de mayonnaise ou de beurre de cacahuète) sont assez facilement abordables (dommage que j'aime pas la mayonnaise... je me suis rattrapé sur le ketchup cela dit)

 

He is back ! Après plusieurs tentatives ratées, j'ai enfin réussi à surprendre un écureuil dans notre jardin ! Pour vous public, des images chocs !

 

 

 

 

 

 

14 septembre 2009

(lundi)

 

Back to school, time to work... no, it's a joke ! (et presque ça rime en plus...) Plus sérieusement, j'ai la vague notion d'avoir fait quelque chose cette après-midi mais impossible de savoir quoi maintenant... je me souviens juste avoir passé pas mal de temps au local du PolyScope...

 

Le soir venu, avec Jef et Guillaume, on se rend au premier entrainement de l'équipe féminine de hockey des Carabins. Elle a été créée cette année même et c'est la première fois qu'elle foule la glace. Bien évidemment, vous vous en doutez, cela a déplacé les foules. Dans les gradins, on était... allez, à vue de nez... c'est une estimation personnelle et j'ai jamais été doué avec les chiffres, donc c'est modulo quelques erreurs de comptage... mais bon, je dirais un bon trois spectateurs ! (nous inclus bien entendu).

 

Alors déjà, mémo number one : ne plus jamais aller en simple tshirt dans la patinoire du CEPSUM. My god qu'il fait froid là dedans. Je sais pas combien ça doit coûter en été pour maintenir à cette température mais rien d'étonnant à avoir un énorme bloc de glace en plein milieu de la salle.

 

Mémo number two : ne jamais chercher des noises à une hockeyeuse sur la glace... L'entrainement n'a pas été très brutal, et il n'y a pas eu de vrai temps de jeu, uniquement des exercices, mais en attendant, elles patinent probablement mieux que je ne marche (et pourtant ça doit faire au moins 20 ans que je m'entraine !) et puis quand elles shootent, le palet se transforme en une balle de shotgun tirée à bout portant. Non franchement, jamais ennuyer une hockeyeuse dans une patinoire... ou alors ne jamais patiner... ça marche aussi.

 

Quelques photos...

 

 

 

 

 

A la fin de l'entrainement, nous avons droit à un rassemblement, genre cohésion de groupe, (cf ci dessus) qui s'est terminé dans un (viril ?) cri de guerre. Houah houah !! (non, ça c'est le mien...). Bien évidemment, on a applaudit, et cela a fait plaisir à certaines qui nous ont salué (mais de loin, juste d'une main perdue dans une énorme moufle, tout en portant armure et casque...). Et petit clin d'oeil, voila à quoi ça ressemble la grooooosse machine qui nettoie la glace après un entrainement :

 

 

 

 

 

 

15 septembre 2009

(mardi)

 

Journée banale, soirée sympa. Comme prévu, je suis allé au théâtre pour le compte du PolyScope. C'était où ? A la Licorne, à 20 min de marche depuis mon appart (la classe, même pas besoin de prendre le métro). C'était quoi ? La pièce Pi … ?! des Éternels pigistes, abordant majoritairement le thème des gens face à la mort mais avec beaucoup d'humour et quand même quelques scènes d'émotions durant lesquelles l'audience osait à peine respirer. C'était fort sympathique, j'ai non seulement bien apprécié la mise en scène comme le jeu des acteurs, mais surtout j'ai passé un très bon moment.

 

Petite anecdote marrante de la soirée. Je me prépare une demi heure à l'avance et je me dis que je vais prendre mon portefeuille (logique), mon appareil photo (on sait jamais) et mon petit carnet de notes pour … heu... prendre des notes. J'ai le choix entre mon sac en bandoulière et mon petit sac pour portefeuille. Je vais pas prendre le gros truc pour si peu de choses... mais d'un autre coté, impossible de faire rentrer le carnet dans le petit sac... C'est finalement pour ce dernier que j'opte, et le carnet, ben je le garderais à la main et puis voilà !

 

Arrivé sur place, la pièce ayant eu beaucoup de succès dans les médias, il y a une assez longue queue. Bah, c'est pas très grave, j'ai une place réservée de toute façon, donc j'ai pas le stress d'arrivé au guichet avec un panneau « Salle pleine » d'affiché. Au bout de quelques secondes, la personne à côté de moi, tout en désignant mon carnet, me demande si je suis là pour le compte d'un journal. Ben ouais garçon ! La classe hein ? Et là il m'explique que les « journalistes » (je mets entre guillemets car il y avait de vrais journalistes, mais je vais pas non plus m'inclure dans cette catégorie de gens, j'ai pas encore le niveau), comme moi, on droit à leur propre guichet pour retirer leurs billets gratuits et recevoir un dossier de presse offert en prime.

 

C'est donc d'un pas triomphant et victorieux que je remonte la queue, me présente à la table dédiée aux médias. Il n'y a bien sur personne qui attend devant moi... Tout fier, je me présente, la dame coche mon nom et me remet billet et dossier de presse. Je peux entrer et aller me trouver une place dans une salle encore assez vide alors que si j'avais fait la queue, j'aurais probablement du aller m'installer dans un recoin sombre et peu recommandable des gradins.

 

C'est vraiment classe d'aller au théâtre pour le compte d'un journal, et surtout en le montrant bien (même si à la base c'était pas volontaire) histoire qu'on vous indique les astuces pour gagner du temps, et donc de l'argent... Et oui, car accrochez vos ceintures, mais sur mon ticket, il y avait écrit « Faveur : taxes offertes ». Pour un prix de 0$, ça nous donne des taxes de... 0$ ! Trop aimable de nous faire la faveur de nous les offrir ! (non je suis méchant, ça m'a rien coûté, je devrais pas critiquer en plus...).

 

Dans la foulée, je tombe mon premier article pour le compte du PolyScope. La semaine passée, j'avais déjà eu droit à mon nom dans le journal en tant que « Réviseur linguistique » (comprenez que j'ai passé deux soirées à corriger des fautes d'orthographe), mais ce coup-ci, j'entre la cour des rédacteurs ! Oh yeah baby ! (oui oui, je sais, je suis trop modeste... mais d'un autre côté, ce blog ne parle que de moi, alors bon... niveau modestie... faut reconnaître, qu'on a déjà fait mieux). Pour ceux que ça intéresse, le journal sera en ligne (incluant une version complète PDF) en début de semaine prochaine (peut être ce week-end si notre rédacteur en chef est motivé) sur le site du PolyScope ( www.polyscope.qc.ca ).

 

 

 

 

 

16 septembre 2009

(mercredi)

 

Non mais sérieusement, faut arrêter de confier les cours de niveau 4 à des élèves de maitrise... J'ai jamais vu un truc autant bâclé et survolé que le module de Sites web transactionnels et dynamiques. C'est pas compliqué, le brave prof a réussi a nous lâcher au bout d'une heure de cours alors que c'était censé en durer trois. Quel est son secret ? Ça se résume en une question. « Bon, aujourd'hui c'est sur le MySQL, qui n'en a jamais fais dans la salle ? ». Un seul doigt timide se lève. Réaction du prof « Ok, on va faire ça vite fait, si toi tu as des questions, hésite pas à venir me voir. ». Pour avoir discuté avec certains élèves, je sais qu'il n'y a pas du tout qu'un seul gars qui débute dans le MySQL.

 

Et bim, en 1/2h, on voit l'équivalent de 3h de cours... et encore, à mon avis, en 3h, on peut pas vraiment prétendre pouvoir réellement expliquer toute la complexité de ce langage qui, bien que simple dans ses bases, gagne rapidement en difficulté pour peu que l'on tente de faire des trucs un peu plus osés. Aucune explication claire, des exemples enchainés sans logique pédagogique, des banalités surfaites à chaque coin de phrase, quelques blagues de mauvais goût, et voilà le cours... Même moi qui ai appris cette technologie en autodidacte j'aurais pas pu faire pire, c'est vous dire... Finalement, c'est peut être pas plus mal que cela n'ait duré qu'une heure.

 

Autant vous dire que mon sac était déjà bouclé bien avant la fin du cours et que dès qu'il a dit « C'est tout pour aujourd'hui. », je franchissais déjà la porte, partagé entre le sentiment d'avoir perdu une heure et un peu de pitié pour les débutants en technologies web qui vont jamais arriver à suivre ce cours. Ça va donner d'un coté des notes excellentes pour ceux qui en ont déjà fait et des échecs critiques pour les autres. Comme quoi même un thème vraiment intéressant et parmi les plus utilisés dans le monde moderne de l'informatique peut être complètement détruit par un mauvais professeur.

 

Le temps d'aller me défouler en enchainant quelques longueurs à la piscine du CEPSUM et je retourne au PolyScope pour la réunion du soir. Arrivant en avance, je retrouve des gens sur place et on décide d'aller manger au 5@7 du Génie Géologie. Au menu, riz-chili-saucisse. A l'écran, Mon nom est personne. A la sono, de la musique country. Ambiance cowboy quoi ! Très agréable, très bon, c'était super sympa. Juste Jef ne trouvera pas la portion de chili suffisante et ira, du coup, s'acheter une petite poutine en prime.

 

 

 

 

Réunion PolyScope, retournement de situation inattendu ! Sous l'impulsion du co-directeur Jef, le hoodie ne sera finalement pas noir mais bleu marine !! Tadammm !! Il a été validé que le slogan arrière sera en anglais : « Sex, drugs & helvetica bold ». On attend encore pour le logo.

 

JB, directeur de PolyPhoto arrive un peu plus tard dans la soirée, n'ayant visiblement pas spécialement autre chose à faire. C'est la première fois que j'ai l'occasion de discuter un peu avec lui, et il est bien fun (notamment à vouloir m'inculquer des expressions bien québécoises afin que plus jamais je ne sois le même ! Ostie ! J'me sens tout magané maintenant). Il me confirme qu'à priori, sauf désastre naturel, je pourrais me procurer un hoodie de PolyPhoto. Auquel il va bientôt falloir ajouter le hoodie du PolyScope ainsi que 3 tshirts (intégration, Poly-Habs et PolyPhoto), plus la cravate (pas encore sur) de PolyPhoto... non mais franchement, pourquoi j'ai pris des habits pour venir exactement ? Et je vais les mettre où pour le retour maintenant ? J'ai l'air fin tiens...

 

Durant la soirée, j'arriverais à immortaliser une violente et fort virulente dispute entre JB et Laura (ce premier voulant lui enfoncer un journal dans la bouche en réponse à la volonté de la seconde de lui fracasser le crâne avec le même journal). Je me voulais neutre dans l'affaire, mais Laura a du penser que je soutenais JB (directeur de PolyPhoto... et j'ai pris une photo... ok, y a de la logique). En réponse, ben je me suis fais shooter aussi par la miss, fait suffisamment rare pour que j'en fasse mention.

 

A la prochaine !

 

 

Publié dans Canada 2009

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